Hier je suis allée à la médiathèque. Première visite depuis le confinement. Je suis repartie chargée. Riche de pages à découvrir, de mots à savourer, d’images, d’idées, de savoirs, et de cette réjouissance: savoir que la culture peut, malgré tout, continuer à nous nourrir, à nous relier. Joie prochaine de découvrir "Les roses fauves", dernier roman de Carole Martinez, qui renoue avec l’univers flamboyant du «Coeur cousu» qui l’a fait connaître. Une histoire de femmes,...
Douceur. Voici le mot qui s’est dessiné sur mes lèvres ce matin au réveil, soufflé à mon oreille par les rêves de la nuit. Douceur de la neige feutrée sous les pas, moelleuse, cocon douillet, sur les photos d’une amie savoyarde. Douceur du matin brumeux qui s’éveille avec lenteur sur la campagne bretonne. J’ai la chance de ne pas avoir à sauter dans un bus ou un métro à peine réveillée en sursaut par une sonnerie stridente. Quitte à ne pouvoir, en ce moment, travailler à...
En ce 8 décembre, je pense à mes ami.e.s lyonnais.es qui célèbrent la Fête des lumières. Si vous ne connaissez pas l’histoire de cette tradition, je vous invite à aller écouter les 4 épisodes de la série proposée par les guides comédien.ne.s de la compagnie Cybèle. Cette année, la fête se fera «à l’ancienne», sans les grandioses illuminations de bâtiments et autres créations d’artistes qui attirent des milliers de touristes depuis quelques années. Restera la simple...
En manque d’inspiration (ou plutôt, avec trop d’idées pour savoir laquelle choisir?) j’ai tapé « 4 décembre » sur internet. Mon moteur de recherche m’a répondu qu’un 4 décembre était né le poète Rainer Maria Rilke, et que ce même jour, ou plutôt dans la nuit du 3 au 4, on aurait célébré, à la Rome Antique, la déesse Bona Dea, divinité dite "de la chasteté", mais connue à l’origine comme déesse de la fécondité et de la fertilité (tiens tiens, quel pouvoir...
Deuxième jour, et déjà vos mots, vos réactions, et derrière eux, vos voix et vos sourires que j’imagine. Merci de ce lien qui se tisse. L’air est frais ces jours-ci. Devant le poêle j’ai repensé à un poème que j’avais écrit il y a un an ou deux, hommage au feu. Ce sont ces mots de lumière et de chaleur que je veux vous partager aujourd’hui. Source de vie mais aussi de destruction, le feu me rappelle combien rien jamais n’est tout noir ou tout blanc...
Après avoir raconté pour les plus grands, j'ai pris le temps de chanter pour les plus jeunes... Enregistrement artisanal, juste pour le partage. Aujourd'hui deux chansons pour vous emmener en mer par la musique, à défaut de pouvoir entendre l'océan "en vrai" pour le moment. (Si le lecteur ci-dessous ne fonctionne pas, cliquer ici pour accéder aux chansons.