Cette année, l’équinoxe de printemps tombe le 20 mars... pile poil pour la journée mondiale du bonheur.
Car oui mesdames, oui messieurs, le bonheur a sa journée bien à lui, pour se rappeler qu'il doit être "pris en compte comme un objectif politique". Y a du boulot!
Quoi qu'il en soit, célébrer le printemps me paraît déjà être un acte de bonheur et de foi. Le jour et la nuit sont de même durée, l'élan vital se réveille, le soleil vient nous chatouiller. Je
m’efforce de lui faire confiance.
Parce que j'ai la chance de vivre au cœur de la nature, autant vous en faire profiter...
Un canard colvert qui s’envole à dix mètres de moi,
un vieux chêne où pépient deux moineaux et une mésange,
le vent dansant dans le houx qui chante à mon arrivée,
l'odeur de coco des ajoncs bretons,
les petits pois qui sortent de terre...
Si ça, ça ne rend pas heureux, ne serait-ce qu’un court instant!
Aujourd’hui 20 mars, nous célébrons la journée mondiale du conte. L’occasion de vous conter l’histoire de Martin et de sa forêt.
Des nouvelles de mes activités?
Toujours à l'arrêt bien sûr...
Je suis solidaire du mouvement des théâtres occupés, même si ce n'est pas la seule question en jeu. J’espère qu’avec les beaux jours de nouveaux possibles vont s'inventer. Des cours de chant dans mon jardin, un spectacle contes dans le vôtre? Je peux m'adapter... après tout le conte est un art de la proximité. Plus que jamais, il a sa place dans ce monde à réinventer.
En attendant, je vous proposerai d’autres histoires, chansons, jeux de doigts ou activités pour les enfants en lien avec le printemps. Rendez-vous ici dès lundi.
PS : Le saviez-vous?
Le 20 mars est aussi la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, du livre voyageur, du macaron, du moineau, et de la lutte contre les violences policières. (source : www.journee-mondiale.com). Un inventaire à la Prévert qui devrait pouvoir nous inspirer de nouvelles histoires, non? ( Connaissez-vous celle du moineau sur un arbre perché qui tenait en son bec un macaron ? Maître policier par l’odeur alléchée lui tint à peu près ce langage : « Eh, toi, là, lâche ton macaron ou je t’envoie fissa chez le dentiste te faire arracher une molaire sans anesthésie !» ;-))
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Christelle (mardi, 23 mars 2021 21:20)
Hi hi hi ! Pas mal cette nouvelle fable !
Elisa (mardi, 30 mars 2021 12:27)
Bonjour Isabelle, quel plaisir d'entendre ta voix, tes contes et tes chants. Beau printemps à toi. Grand courage aussi pour cette course au long cours que tout le monde vit et dont chacun attend la fin avec impatience. Heureusement, la nature est là et la vie au creux d'elle pour nous émerveiller encore. Beau et grand potager. Belles et vraies paroles. Et amour. Toujours.